BETEX réalise la reconnaissance structurelle du pavillon des Eaux du Château de Versailles.

Le 13/06/2019

Construit dans les années 1680 sous la direction du Premier architecte du Roi Louis XIV, Jules Hardouin-Mansart, le Château d'eau constituait une pièce maîtresse du système d'adduction destiné à l'alimentation des bassins et fontaines des jardin de Versailles. Il fut remanié au cours du XVIIIème siècle, puis fit l'objet d'une très importante campagne de restauration au tout début du XIXème siècle par l'architecte Auguste Famin afin de le remettre en fonctionnement, fonctionnement qui perdura jusqu’au début du XXème siècle. Alors partiellement modifié et utilisé comme ateliers, il est affecté depuis au Service des Fontaines de Versailles, Marly et Saint Cloud, qui l'occupe toujours à ce jour. Ce bâtiment particulièrement singulier a été classé par arrêté du 31 octobre 1906 au titre de Monuments Historiques.

Dans le cadre du projet de la réhabilitation de ce monument historique, BETEX a été missionné par l'OPPIC (Opérateur du Patrimoine et des Projets Immobiliers de la Culture) pour réaliser une reconnaissance des structures existantes du bâtiment, avec notamment la réalisation de trappes dans les faux-plafond en lattis plâtré afin de relever la poutraison des planchers bois et des sondages dans les murs afin de définir leur nature (pierre de taille, moellon, pan de bois) et leur épaisseur brute (hors enduit). Nous avons également effectué un sondage en plancher bas du RDC afin de déterminer l'épaisseur entre le sol du RDC et l'extrados d'une galerie souterraine en maçonnerie voûtée.

La particularité de cette opération est le fait que nous intervenons en milieu occupé (personnel du service des Fontaines de Versailles), et que les peintures contiennent du plomb. BETEX a donc dû définir un mode opératoire spécifique afin de stabiliser et confiner la poussière dégagée lors de la réalisation de ces sondages, en appliquant un produit stabilisateur au droit de chaque sondage et en installant un mini-sas étanche.

Deux ingénieurs et deux techniciens sont mobilisés pour cette opération afin de minimiser la durée d'intervention.