Suite à la constatation de nombreux désordres d'ordre structurel (écartements excessifs des joints de dilatation, fissures et lézardes sur éléments porteurs ...) sur les 2 bâtiments de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie situé à Paris (20ème), la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés a missionné BETEX INGENIERIE pour la réalisation d’un diagnostic des fissures de l’ensemble des 2 bâtiments.
L’objectif de la mission est de réaliser un diagnostic technique visuel sur la structure, le clos et le couvert de l’ensemble des 2 bâtiments permettant d’identifier, par le biais des inspections sur site et des analyses des documents existants, les pathologies/désordres dont ils souffrent. Nous avons ensuite préconisé des solutions d’entretien courant, de réparation et de renforcement, avec hiérarchisation et estimation financière, afin de redonner le niveau de service ou de le maintenir. Dans le cas de pathologies particulières, nous avons proposé des investigations complémentaires à réaliser afin de permettre d’identifier précisément l’origine des désordres et ainsi d’optimiser les méthodes de réparation. Ce premier diagnostic permet d’avoir un état des lieux général associé aux actions à mener.
Nous avons dans un premier temps réalisé une étude documentaire sur les ouvrages concernés à partir des documents existants transmis et du pré-repérage effectué par le client. Les inspections sur site ont permis dans la majeure partie des cas de confirmer les hypothèses émises et de faire une analyse visuelle de l’ensemble du bâtiment dans les parties directement visibles. Cette phase nous a notamment permis de déterminer l’origine des désordres, leur nature et leur étendue afin d’effectuer une analyse des risques.
A l’issue de cette phase, nous avons réalisé une étude technico-financière comprenant :
- Une description de l’origine, de la nature exacte et de l’étendue des désordres ;
- Une préconisation détaillée des travaux palliatifs ou préventifs à envisager (caractéristiques des matériaux à mettre en œuvre, condition de mise en œuvre, modalité de contrôle, etc.) ;
- La présentation des risques d’évolution à court, moyen et long terme ;
- Une présentation des actions curatives à mettre en œuvre pour remédier à ces désordres, avec leur coût estimatif ;
- Une hiérarchisation des actions à mener, en fonction de l’échelle de gravité. Un système de nomenclature comportant 3 catégories est mis en place : la première regroupe les altérations dont la présence n'est qu'un défaut visuel (1), la seconde regroupe celles susceptible de représenter un risque pour l’ouvrage et les personnes à moyen terme si rien n’est fait (2), et la troisième regroupe les altérations susceptibles de mettre en péril les personnes ou la tenue du bâtiment (3).
